Koh Lanta : le vrai-faux du jeu-culte de TF1

Coucher de soleil sur une plage du sud de Koh Lanta, la véritable île thaïlandaise.
Coucher de soleil sur une plage du sud de Koh Lanta, la véritable île thaïlandaise.

La diffusion de « Koh Lanta : la guerre des chefs » commence ce vendredi 15 mars sur TF1. L’occasion de revenir en data sur l’émission-culte animée par Denis Brogniart, les lieux de tournage depuis 2001, la saison de diffusion, le profil des candidat.e.s, les épreuves… C’est parti pour le vrai-faux du jeu télévisé !

Koh Lanta revient ! Après une saison annulée, la « guerre de chefs » débarque sur TF1 à partir du 15 mars. Enregistrée aux îles Fidji, cette nouvelle édition renverse les codes du jeu-culte, en commençant par la fin avec l’épreuve des poteaux et en mettant en scène trois équipes au lieu de deux (pour la deuxième fois en réalité). L’occasion pour moi de fouiner un peu dans les données sur les éditions précédentes. Les fans ont tout enregistré, il ne me restait plus qu’à compiler, nettoyer, pivoter pour étudier les lieux de tournage, la saison de diffusion, l’âge, le sexe ou l’origine géographique des candidat.e.s, les abandons ou les victoires aux épreuves les plus marquantes… De quoi m’occuper sur la fin du congé maternité, une fois que tout était près pour l’arrivée de bébé. Oui, priorité à lui. #PassionData mais tout de même !

 

Dans les coulisses

L’ensemble des données provient du site Wiki Koh Lanta nourri par les fans de l’émission de TF1. Un léger lifting des données m’a permis d’établir les colonnes nécessaires au traitement data. Le sexe, l’âge ou l’origine géographique des candidat.e.s par exemple, leur tribu initiale, le nombre de jours d’aventure et la raison de l’élimination, quelques infos sur les saisons aussi comme le lieu de tournage… Le tout dans Google Spreadsheet.

Quant à la visualisation des données pour répondre aux 10 points que j’ai choisi de mettre en avant, j’aurais adoré tout faire en d3.js. C’était mon projet, comme dirait l’autre… Par manque de temps et par réalisme, j’ai bifurqué vers des outils plus prêts à l’emploi. Piktochart aurait été chouette pour pousser le côté graphique, les pictos, etc. Mais j’ai finalement opté pour la simplicité d’Infogram, que je maîtrise mieux, afin de ne pas trop tâtonner et de pouvoir « dégainer » ce post à temps. C’est pas comme si mon accouchement était prévu ces jours-ci ! Il n’y a que pour le calendrier de diffusion que je me suis un peu aventurée sur Highcharts et JSFiddle pour réaliser une heatmap personnalisée. Et la carte réalisée sous Carto.

Commentaires 2

  • Hello Marie Simon,

    Merci pour ce blog très interessant, tu m’apprends des choses^^
    Je suis intéressée par le métier de data journaliste/web journaliste. Je voudrais en savoir un peu plus sur ta démarche ainsi que ta méthodologie pour trouver/écrire/dataviser sur un sujet.
    Egalement, une fois que tu trouves le sujet, comment crée tu ta base de données si tu ne trouves rien en open source ? (ou autres) ?

    Merci beaucoup de ton retour.
    Gwen
    Mail : gwen.agbota@gmail.com

    • Bonjour Gwen,
      Merci pour ce commentaire qui fait bien plaisir!
      Et super que le métier t’intéresse. 🙂
      Je vais essayer de t’écrire un petit mail bientôt pour te donner des pistes.
      En attendant, jette un coup d’oeil au Mooc de datajournalisme qui a lieu actuellement sur ce site https://journalismcourses.org/course/view.php?id=44
      A moins que tu sois arrivée ici par ce biais… 😉
      Le module 2 notamment parle de comment récupérer des données sur des sites quand il n’existe pas de base toute prête.
      A bientôt !
      Marie

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